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  • katjabanik

Changeons notre façon de penser

Identités et frontières : Comment peut-on respecter et assurer le droit à l’autodétermination des êtres humains sans autant diviser ? Comment respecter la souveraineté des États et des territoires sans pour autant renoncer aux effets positifs de la mondialisation ?




Comment gérer la puissance chinoise ; un pays qui ne partage pas les valeurs universelles, les valeurs de l’Occident – notamment celles de l’Europe et des États-Unis. Comment intégrer cette puissance géopolitique fondée sur un système autoritaire capitaliste en pleine expansion non seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan géographique ? Une conquête de l’espace sans pour autant faire la guerre dans le sens classique du terme.

Au-delà des frontières : comment intégrer ces deux systèmes à valeurs opposées dans une nouvelle gouvernance globale cosmopolitique?


Un élément de réponse peut nous donner la géopolitique française.

C’est justement Jacques Ancel (1879-1943) qui a ajouté une notion humaine - l’identité de cœur- à sa réflexion géopolitique. (Ancel 1938, 97-99 ; Gauchon 2011, 11-12). Une notion humaine basée sur la nécessité d’un équilibre et d’une harmonie au sein d’une société, d’un pays ou bien d’une région.

Selon Jacques Ancel « la frontière est une isobare politique, qui fixe, pour un temps, l’équilibre entre deux pressions : équilibre de masses, équilibre de forces. » et dans le même esprit « une nation solide, en harmonie, existe, même sans frontière visible « (Ancel 1938, 196 ; Siegfried 1938 préface, VIII).


publié chez L'Harmattan, Paris (Partie III, p. 165-179)

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